2/04/2008

Comment les riches détruisent la planète


''Voici quelques objets retenus par Forbes pour constituer son indice du coût de la vie ''extrêmement bien'' (Cost of living extremely well) : un manteau de fourrure russe chez Bloomingdale's (160 000 en 2005), douze chemises chez Turnbull & Asser (3 480 dollars), une caisse de champagne Dom Pérignon chez Sherry-Lehmann (1559 dollars), une paire de fusils chez James Purdey & Sons (167 500 dollars). Parmi les autres moyens relevés par les gazettes de dépenser l'argent courant, on peut engloutir 241 000 dollars en une nuit dans un cabaret de strip-tease, comme Robert McCormick, P-DG de Savvis, installer la climatisation dans les box de ses chevaux de course, comme le magnat de Brunei, Haji Hassanal Bolkiah Mu'izzaddin Waddaulah, s'habiller sur mesure - 5 000 euros le costume- , se payer la voiture la plus chère au monde, la Bentley 728, pour 1.2 millions de dollars, se procurer la plus rapide, 392 km/h, la Koenigsegg CCR, à 723 000 dollars, s'inscrire dans le club le plus sélect- dont le plus cher - du pays... ''

Hervé Kempf, Comment les riches détruisent la planète, Seuil, 2007.

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