2/21/2008

Arrrg, discipline, y'en a marre de la discipline.


Est-ce que vous mangez bien ? Mangez-vous et buvez-vous des aliments bons pour la santé - fruits et légumes en quantité, céréales bio (épeautre, avoine, quinoa, etc.), thé vert, des omégas 3 à profusion, des noix, peu de viande, yogourt bioactif, du soja, etc. ?

Si oui, vous arrive t-il d’avoir une folle envie de manger des aliments gras et sucrés ? Je ne sais pas ce qui m’arrive, Miss thévertépeautreoméga3. Aujourd’hui, je rêve d’un bon hamburger bien gras avec des frites salées et de la mayonnaise. De gâteaux. De crème. De gâteaux à la crème. Avec une ganache au chocolat bien riche. De pâtisseries dégoulinantes de miel. Je ne veux plus manger de céréales pour le petit déjeuner. Il me faut des brioches sucrées. J’ai envie de m’écraser devant la télé, de regarder un vieux film en dégustant le contenu d’un vulgaire sac de chips, de passer au travers d’une boîte de chocolat, même s’ils sont de mauvaise qualité. De ne pas faire d’exercice. De boire un peu trop de vin rouge. De dépasser les limites. Aujourd’hui, je hais la discipline et la sagesse...

Cela vous arrive t-il ? Dites-oui, rassurez-moi.

2/19/2008

Si vos chemins se croisent...


Vous vous souvenez du pèlerin britannique dont j'ai récemment fait mention, ce jeune homme qui compte se rendre en Inde ? Saoirse marche pour la paix et pour promouvoir une nouvelle forme d'économie - l'économie basée sur l'entraide et non sur l'argent! Il est en France, probablement au Nord car il y est arrivé par ferry à Calais. Lecteurs et lectrices de France, si ce jeune homme croise votre chemin, pourquoi ne pas lui offrir le gîte et le couvert ? Moi je trouve qu'il a une bonne bouille et qu'on peut lui faire confiance.
Le blog de Saoirse.

2/18/2008

Le blog de Marie-Claire Idées


Chouette! La magazine préféré de la Chouette des villes a maintenant son blog :
mci.blogs.marieclaireidees.com/

2/15/2008

Portrait de l'hiver


Si vous tapez ‘Jean-Paul Lemieux’ dans le moteur de recherche Google image, vous trouverez des images de plusieurs peintures de cet artiste québécois. Vous verrez entre autres œuvres, quelques peintures d’enfants et de jeunes personnes debout devant une grande étendue de neige. Vous remarquez leurs yeux comme des sous noirs, à la fois curieux et mélancoliques. Par respect des droits d’auteurs, je n’ai pas osé afficher une œuvre de Lemieux sur mon blog – ce que vous voyez ci-haut provient de Wikipedia et n’est pas de Lemieux.

Je n’ai pas retrouvé ma peinture préférée de Lemieux sur Google image. Je ne me souviens plus de son titre. Mais la peinture est gravée dans ma mémoire : une jeune fille seule devant une étendue de neige. Le ciel est gris. C’est sans doute la fin de la journée – en tous les cas, la lumière n’est pas matinale. L’enfant a l’air un peu hébétée. On dirait que son nez va couler. Qu’elle reniflera dans un instant et qu’elle s’essuiera le nez avec sa manche. Qu’elle est dehors depuis longtemps, qu’elle a froid et qu’elle ressent cette tristesse de fin de journée d’hiver. Il n’y a pas de bruit, la neige feutre tout sauf le vent polaire qui l’angoisse un peu. Mais la tristesse est douce car elle la précipitera bientôt chez elle. Et dans la chaleur de son foyer, elle mangera un repas réconfortant auprès des siens. Si je devais expliquer l’hiver québécois d’antan à un étranger à l’aide d’une seule image, ce serait cette œuvre de Lemieux. Tristesse et réconfort, froid mordant et chaleur de l'âme.

Cet hiver s’accompagne de silence. Et donc, difficile à vivre dans une grande ville. Mais ce n’est pas impossible. Le weekend dernier, le Grand Hibou Blond et moi sommes allés nous promener dans un grand parc de Montréal, en fin d’après-midi. Tout d’un coup, le ciel a pris des couleurs polaires – d’abord un trou bleu acier parmi des nuages gris et jaunes. Puis, des rayons de soleil d’un blanc éblouissant. Et enfin, un coucher de soleil pastel en orange et lilas. De toute beauté. Nous étions éloignée de la route et entendions très peu le vroum-vroum des voitures. Le vent soufflait un peu. J’ai ressenti de l'angoisse. Au bout d’un moment, j’ai souhaité retourner à la maison pour y préparer un repas, humer l’odeur réconfortante des oignons sautés, faire des biscuits, déguster un verre de rouge qui réchauffe, m’assoupir. C’est ça l’hiver.

2/12/2008

Mon premier tag!

Miss Lulu d'Au fil du temps a tagué la Chouette des villes! Oh, c'est chouette - mon premier tag! Merci Miss Lulu!

Voici donc la règle: Il suffit de mettre en lien le nom de la personne qui vous a taguée, de mettre le règlement sur votre blog, puis de mentionner 6 choses sans importance sur vous-même. Ensuite, il faut taguer 6 autres personnes et indiquant le lien vers chaque site.

6 choses inutiles et sans importance sur la Chouette des villes :

1) J’aime les dumplings, les peroguies, les empanadas, les raviolis, les samosas, les quenelles, les petits pâtés, les chaussons, etc.

2) Au bout de quelques semaines, mes chaussettes sont inévitablement trouées vis-à-vis le gros orteil. I-né-vi-ta-ble-ment.

3) Je suis nulle dans les sports de balle et de ballon. Lancez un ballon dans ma direction et je courrai dans la direction opposée ou si par miracle, je l’attrape, je l’échapperai. I-né-vi-ta-ble-ment.

4) D’ailleurs, je suis très maladroite. Un conseil : si vous tombez d’une banquette au beau milieu d’un restaurant (comme cela m’est arrivé une fois), relevez-vous et inclinez-vous avec charme et dignité, comme un artiste à la fin de son spectacle. Et hop! On applaudira votre hardiesse.

5) J’ai essayé d’apprendre le russe. Trop difficile… Niet. Mais j'y rêve.

6) J’aime cuisiner depuis que je suis toute petite. Ma première création culinaire à huit ans : Un gâteau de rice-crispies à la confiture de fraises, congelé. Mmmh, quel délice! (Beurk).

Je blogue tout doucement sans ambiton... 6 personnes à taguer ? Aie, aie, à ce stade peu impressionnant de ma carrière de blogueuse, vous me pardonnerez de ne taguer que 3 chouettes personnes :

2/05/2008

Mieux vaut de l'herbe pour nourriture


'Mieux vaut de l'herbe pour nourriture, là où règne l'amour, qu'un boeuf engraissé, si la haine est là.' Proverbes 15:17.

2/04/2008

Comment les riches détruisent la planète


''Voici quelques objets retenus par Forbes pour constituer son indice du coût de la vie ''extrêmement bien'' (Cost of living extremely well) : un manteau de fourrure russe chez Bloomingdale's (160 000 en 2005), douze chemises chez Turnbull & Asser (3 480 dollars), une caisse de champagne Dom Pérignon chez Sherry-Lehmann (1559 dollars), une paire de fusils chez James Purdey & Sons (167 500 dollars). Parmi les autres moyens relevés par les gazettes de dépenser l'argent courant, on peut engloutir 241 000 dollars en une nuit dans un cabaret de strip-tease, comme Robert McCormick, P-DG de Savvis, installer la climatisation dans les box de ses chevaux de course, comme le magnat de Brunei, Haji Hassanal Bolkiah Mu'izzaddin Waddaulah, s'habiller sur mesure - 5 000 euros le costume- , se payer la voiture la plus chère au monde, la Bentley 728, pour 1.2 millions de dollars, se procurer la plus rapide, 392 km/h, la Koenigsegg CCR, à 723 000 dollars, s'inscrire dans le club le plus sélect- dont le plus cher - du pays... ''

Hervé Kempf, Comment les riches détruisent la planète, Seuil, 2007.

2/01/2008

Vive les gentils toutous!


Un élément de la vie urbaine que j’apprécie grandement est le bon comportement des canins de ville. Rarement vais-je croiser un chien agressif en pleine ville. Peut-être est-ce que parce qu’on y choisit des races plus sociables ou parce qu’au départ, le chien a plus l’habitude de partager son territoire avec beaucoup d’humains inconnus ou est distrait par l’accumulation de stimuli urbains : voitures, autres chiens, arbres, sublimes parfums des crottes de chien dans les poubelles municipales.

Le seul mauvais souvenir de mon lieu d’enfance – là où les maisons sont grandes et les terrains immenses – consiste en ces chiens de garde qui jappaient au passage des enfants devant la maison de leur maître, sans doute parce que le maître préférait les chiens aux enfants. Je me souviens d’un chien particulièrement sournois qui avait la mauvaise habitude de briser sa chaîne et de courir après les enfants du quartier. Un jour, il attaqua même ma petite voisine, signant ainsi son propre arrêt de mort, les autorités l’ayant jugé trop dangereux pour la communauté.

Lorsque je me promène à pied dans des quartiers de banlieue ou sur une route de campagne, je suis toujours sur mes gardes, à l’affut d’un cerbère en colère surgissant de nulle part pour protéger son territoire. Ma peur est telle qu’elle me fait hésiter un déménagement à la campagne. Il me semble que là-bas, je vivrais alors confinée chez moi pour éviter de rencontrer l’inévitable molosse du voisinage.
La plupart des toutous de campagne sont pourtant si gentils... Dommage qu'un seul molosse me fasse craindre tous les chiens du quartier.

Vive donc les gentils toutous obéissants de la ville et des champs et surtout, vive leurs mâchoires inoffensives.